Depuis vingt ans, le Shell Eco-marathon permet à de nombreux jeunes de mettre en pratique des projets pédagogiques dans le cadre d’une course à la moindre consommation d’énergie. La compétition se tiendra, pour la première manche, sur le circuit de Nogaro (Gers) les 21 et 22 mai 2005.



Cette année, en plus de se transformer en saison sportive, l’épreuve se dote d’un nouveau prix, s’internationalise encore plus et met tous les participants sur une "roue" d’égalité.

Le Prix "Equation : climat" et le Prix de l’Eco-conception pour une mobilité durable

Alors que le changement climatique est un phénomène avéré et reconnu depuis plusieurs années, ses origines sont malheureusement moins connues . Pourtant, les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine jouent un rôle important dans les changements climatiques actuels. C’est pourquoi, dans la démarche "globale" du Shell Eco-marathon, pour une mobilité durable, un nouveau prix a été créé : le Prix "Equation : Climat".

Ce prix distinguera le véhicule dont les émissions de gaz à effet de serre (dégagées lors de la fabrication et lors de l’utilisation du véhicule) sont les plus faibles. Son objectif est de faire mieux prendre conscience aux futurs ingénieurs et techniciens de la nécessité de réduire la pollution.

Ce nouveau prix complète le Prix Eco-conception, qui depuis l’an dernier, récompense le véhicule conçu avec le plus faible impact environnemental possible, c’est-à-dire avec des matériaux recyclables sur le long terme et une gestion de déchets potentiellement produits la plus adéquate.

Ces deux prix sont donc complémentaires car un véhicule peut être recyclable mais avoir produit une quantité importante de CO2 lors de sa fabrication et vice-versa.

Une dimension de plus en plus internationale

Chaque année, le Shell Eco-marathon est rejoint par des participants venus des quatre coins de l’Europe et même d’autres continents. En 2005, 18 nationalités sont représentées, dont le Canada, Danemark, Finlande, France, Grèce, Norvège, Portugal, République Tchèque, Turquie...

Cette internationalisation rend le Shell Eco-marathon encore plus pédagogique. Elle permet aux étudiants de rencontrer des jeunes de différents pays et de différentes cultures. Pour beaucoup, ces échanges se prolongent après l’événement, en se donnant des "tuyaux" et conseils sur la construction et la mise au point des véhicules.

Toutes les équipes en pneus conventionnels

Le règlement du Shell Eco-marathon 2005 n’a pas été modifié : 30 km/h de moyenne, Prix spéciaux de l’Innovation technique-Bosch, du Design, de la Sécurité-Autosur, de la Communication-Shell, de l’Animation-Adia, de l’Eco-conception et de l’Education nationale pour les équipes pédagogiques françaises.

En revanche, en accord avec son partenaire Michelin, les organisateurs ont décidé de mettre tous les concurrents sur un pied d’égalité en rendant obligatoire l’utilisation des pneus conventionnels. Cela interdit la monte des pneus à carcasse radiale (20% de moindre résistance au roulement selon le manufacturier) réservés jusqu’ici aux seuls "top teams". Cela peut réserver quelques surprises à la lecture du classement général de l’épreuve, le 22 mai au soir ! La compétition sera d’autant plus serrée que les vingt-cinq premiers prototypes et les cinq premiers UrbanConcept pourront disputer le Challenge Michelin du Shell Eco-marathon, les 25 et 26 juin sur une piste du Centre de technologies du manufacturier à Ladoux (Puy-de-Dôme). Ce week-end là, pneus conventionnels et pneus radiaux auront leurs courses respectives...

Course au meilleur rendement énergétique, le Shell Eco-marathon, propose trois rendez-vous au cours de la saison 2005 : l’épreuve devenue mythique depuis 20 ans (1985-2005) en France les 21 et 22 mai sur le circuit de Nogaro (Gers-France), puis les 25-26 juin sur les pistes du Centre de Technologies de Michelin (Clermont-Ferrand-France) et les 6-7 juillet sur l’anneau de vitesse de Rockingham (Grande-Bretagne).