Au total, 4 quais de chargement de camions supplémentaires seront construits au Terminal GNL de Zeebrugge afin de continuer à soutenir le secteur du transport de marchandises dans sa volonté de passer au gaz naturel liquéfié (GNL) en tant que carburant à faibles émissions. Le bio-GNL neutre en carbone deviendra également une option.
La demande de GNL en tant que carburant à faibles émissions étant en plein essor, les quais de chargement de camions existants au Terminal GNL de Zeebrugge arrivent progressivement au maximum de leur capacité d’utilisation. Alors que le nombre de chargements de camion se situait toujours autour de 1.450 en 2017, on estime que le taux d’utilisation pour cette année devrait grimper jusqu’à 6.000 chargements, se rapprochant ainsi de la capacité annuelle maximale de 8.000 chargements.
Mise à disposition prévue en 2024
L’appel à manifestation d'intérêt pour des slots de chargement de camions au Terminal GNL de Zeebrugge, qui s’est tenu l’été dernier, a mis en évidence une forte demande pour la réservation d’un nombre nettement plus élevé de slots à l’avenir. Grâce aux quais de chargement de camions supplémentaires, le marché pourra continuer à compter sur une capacité de chargement suffisante pour répondre à la demande croissante. Il est prévu que les 4 nouveaux quais de chargement de camions soient mis à disposition en 2024.
Bio-GNL
Depuis l’année dernière, le Terminal GNL de Zeebrugge est le premier en Europe à avoir obtenu la certification officielle pour mettre du bio-GNL à disposition. Le bio-GNL est neutre en carbone et offre tant aux entreprises de transport de marchandises qu’aux armateurs la possibilité de franchir le pas vers une décarbonisation complète. Une consultation de marché se tiendra cet été en vue d’établir un service de bio-GNL régulé.
L’expansion rapide de la flotte de camions roulant au GNL est le principal catalyseur de la demande
Les camions-citernes de GNL chargent principalement du GNL au Terminal de Zeebrugge pour approvisionner les stations de remplissage qui ravitaillent les camions utilisant le GNL comme carburant. Des camions-citernes de GNL chargés au Terminal approvisionnent également des navires au GNL et des industries reculées qui ne sont pas raccordées au réseau gazier. Une autre option est le chargement de conteneurs de GNL en vue d’un transport intermodal ultérieur par train ou par navire.
Le principal catalyseur de la demande d'un nombre nettement plus élevé de slots de chargement au Terminal GNL de Zeebrugge est la flotte de camions roulant au GNL en pleine expansion et la hausse tout aussi considérable des stations de remplissage pour les ravitailler. Les entreprises de transport de marchandises sont de plus en plus nombreuses à opter pour des camions roulant au GNL afin de respecter les normes d’émission imposées à leur activité. De plus, au cours des cinq dernières années, le nombre de stations de remplissage de GNL en Europe a quadruplé pour atteindre un total de près de 350 stations.
A propos de Fluxys
Fluxys est un groupe d’infrastructures de transport de gaz naturel indépendant, basé en Belgique. Opérateur de premier plan sur le marché du transit, l’entreprise combine des activités de transport et de stockage de gaz, ainsi que de terminalling de gaz naturel liquéfié (GNL). Présente dans huit pays, l’entreprise s’attache à garantir une exploitation sûre, efficace et durable, à fournir des services de qualité répondant aux attentes du marché et à créer de la valeur à long terme pour ses actionnaires.
Outre ses actifs dans des canalisations et dans des installations de stockage et de terminalling GNL en Belgique (détenus et gérés par Fluxys Belgium, cotée à la Bourse NYSE Euronext), Fluxys a conclu des partenariats incluant des participations dans les gazoducs Interconnector et BBL qui relient le Royaume-Uni au continent européen, dans le terminal GNL en cours de construction à Dunkerque en France, dans les canalisations NEL et TENP situées en Allemagne, dans la canalisation Transitgas en Suisse, et dans la canalisation TAP à construire entre la Turquie et l’Italie afin d’acheminer du gaz depuis l’Azerbaïdjan jusqu’en Europe.