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  • BP prévoit une forte demande énergétique mondiale jusqu’en 2030, malgré des gains notables en efficacité énergétique
    édité le 13/02/2012 - Plus de news de "BP France" - Voir la fiche entreprise de "BP France"


BP prévoit une forte demande énergétique mondiale jusqu’en 2030, malgré des gains notables en efficacité énergétique
La demande énergétique mondiale continuera à croître au cours des vingt prochaines années (à un rythme de croissance annuel certes de plus en plus faible), principalement du fait de l'essor économique et démographique des pays hors OCDE. Une efficacité énergétique accrue et la forte croissance des énergies renouvelables font également partie des prévisions publiées aujourd’hui par BP dans son dernier rapport « Energy Outlook 2030 ».

La demande énergétique mondiale devrait augmenter de 39% d’ici 2030 (soit une croissance annuelle de 1,6%), pratiquement exclusivement dans les pays non membres de l’OCDE. La consommation dans les pays de l’OCDE devrait croître de 4% seulement sur la même période. L’énergie mondiale restera dominée par les carburants fossiles, qui d’après BP devraient représenter près de 81% de la demande énergétique totale en 2030, soit une baisse de 6% environ par rapport à leur niveau actuel. La période devrait également être marquée par un changement notable des combustibles utilisés, avec une part croissante accordée au gaz et aux énergies renouvelables, au détriment du charbon et du pétrole.

Le passage progressif vers les énergies renouvelables au niveau mondial, notamment les biocarburants, devrait connaître une augmentation annuelle de plus de 8%, une croissance beaucoup plus rapide encore que celle du gaz naturel, qui atteindra environ 2% par an, jusqu'en 2030.
En présentant le rapport « Energy Outlook 2030 », Bob Dudley, le directeur général de BP, a déclaré : « Ce rapport est à la fois inquiétant, fascinant et stimulant pour quiconque travaille dans le secteur énergétique. Il nous aide à être à la fois réalistes et optimistes. Il montre qu’il y a des choses que nous ne pouvons changer, comme les causes sous-jacentes de la demande énergétique, par exemple, et des choses sur lesquelles nous pouvons influer, comme la façon dont nous allons satisfaire cette demande. »

« Son principal message est le suivant : nous devons avoir un secteur énergétique ouvert et concurrentiel, qui encourage l’innovation et donc maximise l’efficacité, pour que nous puissions à l’avenir bénéficier d’une énergie à la fois suffisante, sûre et durable, » a-t-il poursuivi.

Christof Rühl, chef économiste de BP, précise que l’impact de la mondialisation et de la concurrence continuera à générer dans le monde entier une convergence remarquable en termes d’intensité énergétique, une mesure d’utilisation énergétique par unité de production nationale.
La croissance de l'offre non conventionnelle, telle que l'huile et le gaz de schistes (États-Unis), les sables bitumineux (Canada), et le pétrole en eaux profondes (Brésil), dans un contexte de déclin progressif de la demande en pétrole, verra l'hémisphère occidental devenir presque totalement autosuffisant en énergie, en 2030. Cela signifie que la croissance dans le reste du monde, principalement en Asie, dépendra de plus en plus du Moyen-Orient en particulier pour ses besoins en pétrole.

Le pétrole, principal combustible mondial à ce jour, continuera de perdre des parts de marché durant cette période, bien que la demande en hydrocarbure liquide atteigne vraisemblablement 103 millions de barils par jour en 2030, soit 18% de plus qu’en 2010. Cela signifie que le monde aura toujours besoin de produire suffisamment de combustible liquide (pétrole, biocarburants, etc.) pour répondre à la demande supplémentaire attendue de 16 millions de barils par jour en 2030 et remplacer la production déclinante des sources actuelles.

Si le charbon devrait continuer à gagner des parts de marché durant les dix ans à venir, cette croissance ralentira entre 2020 et 2030. La croissance du gaz naturel demeurera stable et après 2020 les énergies non fossiles devraient représenter près de la moitié de la croissance globale.
La production d’électricité devrait être la source de consommation d’énergie qui connaîtra la plus forte croissance sur cette période (plus de la moitié de la croissance totale en consommation d’énergie primaire). Et c’est justement dans le secteur de la production électrique que les plus grands bouleversements sont attendus en termes de transition énergétique. Les énergies renouvelables, le nucléaire et l’hydroélectricité devraient en effet représenter plus de la moitié de la croissance de la production électrique.

Cette année, le rapport « Energy Outlook 2030 » examine de façon plus détaillée différentes facettes importantes du marché de l’énergie : les modes de développement économique et d’évolution de la demande énergétique en Chine et en Inde, les facteurs impactant les prévisions d’exportation au Moyen-Orient et les « moteurs » de la consommation énergétique dans le transport routier.

En Chine, la croissance de la consommation énergétique devrait ralentir de manière significative après 2020, lorsque l'économie sera arrivée à maturité. Bien que la population de l'Inde soit en train de dépasser celle de la Chine, sa croissance énergétique ne devrait pas connaître le même chemin. D'ici 2030, sa consommation d'énergie encore fortement basée sur le charbon va plus que doubler, mais cela devrait aboutir à la consommation de quelque 1,3 milliards de tonnes équivalent pétrole (tep), soit un peu plus du quart du total de la Chine.
La dépendance vis-à-vis des exportations pétrolières en provenance des pays moyen-orientaux de l’OPEP demeurera forte. BP estime que les pays du Moyen-Orient ont la capacité de répondre au surcroît de demande mondiale, même si la consommation énergétique par habitant de la région restera trois fois plus forte que celle des autres pays non membres de l’OCDE.

BP affirme qu'il s'attend à voir des progrès notables dans les efforts du Moyen-Orient à remplacer le pétrole par le gaz et à améliorer l'efficacité énergétique dans la région. La production de gaz liquides (en Arabie Saoudite, Irak, etc.) continuera à alimenter l'offre mondiale alors que la part en pétrole s'élèvera à 34% en 2030.

Le secteur des transports devrait représenter la plus faible croissance en consommation énergétique. Des améliorations significatives de l’efficacité énergétique, notamment grâce aux véhicules hybrides, devraient partiellement compenser la forte croissance continue des ventes de véhicules sur les marchés émergents. Les véhicules hybrides (notamment les véhicules rechargeables) offrent une grande souplesse d’utilisation et semblent capables de répondre aux objectifs d’économie d’énergie attendus en 2030. Le pétrole représentera alors vraisemblablement 87% de la consommation énergétique imputable au transport, contre 95% aujourd’hui, les biocarburants représentant la quasi totalité de cet écart avec 7% de la consommation.
Les émissions mondiales de CO2 devraient augmenter d'environ 28% d’ici à 2030, ce qui est plus lent que le taux actuel de croissance de la demande d'énergie, principalement grâce au développement rapide des énergies renouvelables et du gaz naturel. Si des politiques plus agressives que celles actuellement envisagées sont introduites, les émissions mondiales de CO2 pourraient commencer à diminuer en 2030.

D’ici à 2030, les importateurs d'énergie devront globalement augmenter leurs importations de 40%, mais ces chiffres seront très variables d’une région à l’autre. En Amérique du Nord, les efforts de réduction de la dépendance vis-à-vis des importations devraient donner des résultats impressionnants dans les vingt prochaines années. Soutenu par un approvisionnement accru en biocarburants ainsi qu'en pétrole et en gaz non conventionnels, le déficit énergétique de la région devrait se transformer en un léger excédent en 2030.

En revanche, le déficit énergétique de l'Europe restera au niveau actuel en ce qui concerne le pétrole et le charbon, mais devrait augmenter de près de deux tiers pour le gaz naturel, grâce au GNL et aux pipelines de l'ex-Union Soviétique.

Le déficit énergétique de la Chine pour tous les carburants sera multiplié par cinq, et celui de l’Inde, principalement pour le pétrole et le charbon, fera plus que doubler d’ici à 2030.

Le travail réalisé par BP avec « Energy Outlook 2030 » sera complété par une autre étude, « Statistical Review of World Energy », qui sera publiée en juin 2012.


Origine : Communiqué BP France

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