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  • BP a annoncé avoir commencé les travaux de forage d’un puits de secours destiné à intercepter et isoler le puits de pétrole à la source du déversement qui touche le Golfe du Mexique aux États-Unis.
    édité le 06/05/2010 - Plus de news de "BP France" - Voir la fiche entreprise de "BP France"


BP a annoncé avoir commencé les travaux de forage d’un puits de secours destiné à intercepter et isoler le puits de pétrole à la source du déversement qui touche le Golfe du Mexique aux États-Unis.
Le forage a débuté le dimanche 2 mai à 15h00 heure locale (CDT), soit 22h00 heure de Paris.

Creusé à une profondeur de plus de 1 500 m sous l’eau, ce puits de secours est conçu pour intercepter et sceller de manière permanente le puits d’origine situé à plus de 4 km sous le fond marin. Le site du nouveau forage se situe, au niveau du sol marin, à environ 800 m de la fuite de pétrole, dans le bloc Mississipi Canyon 252, et la durée des travaux nécessaires est estimée à trois mois environ.

« C’est une nouvelle étape décisive de nos efforts pour stopper de manière permanente la fuite de pétrole de ce puits », explique Tony Hayward, directeur général du groupe BP. « Parallèlement, nous continuons les travaux pour endiguer la fuite, contenir le déversement au niveau du fond marin, récupérer le pétrole en mer, et protéger les rivages, par des efforts massifs en collaboration avec les agences gouvernementales américaines et les communautés locales. »

BP a également procédé à un second test d’injection d’agents dispersants, directement au niveau de l’écoulement de pétrole et à un point proche de la fuite principale sur le fond marin. Cette technique a pour objectif de mélanger efficacement pétrole et agents dispersants de manière à empêcher l’accumulation du pétrole en larges nappes et de lui permettre de se décomposer de manière naturelle, réduisant ainsi l’impact à la surface. L’idée de cette technique novatrice a été proposée par d’autres entreprises du secteur pétrolier avec lesquelles BP a pris contact la semaine dernière pour rassembler un maximum d’avis techniques et d’expertise en vue de maîtriser la situation.

Des progrès rapides sont également réalisés dans la construction d’un batardeau ou couvercle de confinement. Un couvercle d’acier d’environ 4 x 8 x 12 mètres a déjà été construit et d’autres, de dimensions différentes, sont en cours de construction ou d’acquisition. Une fois mis en place sur le site du déversement et relié à un tuyau, ce couvercle permettra de canaliser l’écoulement du pétrole du sous-sol marin jusqu’à la surface où il pourra être traité et stocké en toute sécurité à bord d’un bateau spécialisé. Si la météo le permet, le premier couvercle devrait pouvoir être installé sur le site dans un peu plus d’une semaine, permettant de débuter la phase de tests et de mise en service. Ce n’est qu’une fois ce processus achevé que l’efficacité de ce système pourra être considérée comme démontrée.

Sur le fond marin, jusqu’à huit véhicules télécommandés poursuivent leur activité autour du bloc obturateur du puits et autres matériels sous-marin.

Le débit de l’écoulement est difficile à estimer de manière exacte, mais les derniers chiffres de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration, ou Agence nationale d’étude des oceans et de l’atmosphère) l’évaluent aux alentours de 5 000 barils, soit près de 800 000 litres, par jour.
À la surface, les conditions météorologiques ont entravé les opérations ce week-end mais s’annoncent plus clémentes pour les prochains jours. BP dispose actuellement de plus de 850 000 litres d’agent dispersant, qu’il se tient prêt à répandre dès que la mer sera suffisamment calme, et en a déjà commandé plus de 750 000 litres supplémentaires. Des barrières de haute-mer, des navires spécialisés dans la prise en charge de fuites de pétrole, récupérateurs et barges se préparent à retourner dans la zone dès que les eaux seront plus calmes, pour collecter et traiter autant de pétrole que possible avant qu’il n’atteigne la côte.

À terre, l’activité se concentre autour de six sites dans les États potentiellement exposés : Venice et Port Sulphur en Louisiane, Pascagoula et Biloxi dans le Mississippi, Mobile dans l’Alabama, et Pensacola en Floride. Des relais côtiers y ont été mis en place, dotés de tout le personnel et matériel nécessaire pour défendre le rivage dans chacune de ces régions. Les travaux d’installation de barrières de protection maritime le long des côtes se poursuivent également. Des centaines de kilomètres de barrières ont été déployées et déjà 2 000 volontaires ont été formés pour participer aux efforts de lutte contre la marée noire.

Le coût des efforts de maîtrise du déversement et de sécurisation du puits pour les propriétaires du bloc MC252, encore difficile à estimer précisément, est cependant évalué à plus de 6 millions de dollars par jour, un chiffre qui ne cesse d’augmenter avec l’intensification des activités de prévention. Les autres coûts et pertes annexes que pourrait entraîner cet accident restent quant à eux impossible à quantifier jusqu’à présent.


Origine : Communiqué BP France

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