Présenté en Conseil des ministres le 18 juin, le projet de loi pour un "nouveau modèle énergétique pour la France" envisage une réduction d’un tiers de la part du nucléaire dans le mix énergétique. Présente dans 11 millions de foyers français, l’énergie GPL (les gaz butane et propane) compte pour 1,2% du mix énergétique national. L’ensemble des bouteilles et citernes installées délivre une puissance de 62 GW, soit l’équivalent de 39 centrales nucléaires de type EPR.

Une énergie 0 gaspi

Le projet de loi prévoit de réduire de moitié de la consommation d’énergie finale d’ici 2050 et de diminuer à hauteur de 50% la part du nucléaire dans le mix de production électrique d’ici 2025. Si l’électricité dispose de nombreux atouts, elle a toutefois le défaut de gaspiller 70% de l’énergie qui sert à la produire (énergie primaire) dans les centrales et au cours de son transport vers l’utilisateur final. Sur des usages de période de pointe comme la cuisson ou le chauffage, l’énergie GPL offre un rendement proche de 100%.

Utiliser ce gaz, le butane ou propane, stockable donc immédiatement disponible sur son lieu de consommation, c’est ne faire aucun "gaspi" !

Une énergie combinable aux énergies renouvelables

Le projet de loi prévoit la montée en puissance des énergies renouvelables avec un objectif de 32% du mix énergétique d'ici à 2030, contre 23% prévus en 2020. Que ce soit pour produire de l’électricité ou en usage thermique, ces énergies ne sont pas toujours disponibles au moment où l’on en a besoin et difficilement stockables. Elles nécessitent le plus souvent d’être couplées à une énergie disponible immédiatement et sans interruption. Le butane et le propane répondent parfaitement à ces caractéristiques et peuvent être associés à toute énergie renouvelable (bois, solaire thermique ou PV…) pour alimenter une plaque de cuisson gaz vitro-céramique, une chaudière à condensation, une pompe à chaleur gaz ou encore une chaudière à micro-cogénération.

Un carburant vertueux

Sous forme de carburant, le GPL est déjà reconnu comme une énergie respectueuse de l’environnement. Comparé à un moteur diesel, une motorisation GPL rejette 96% d’oxyde d’azote (NOx) et 11% de CO2 de moins. Comparé à un moteur essence, une motorisation GPL rejette 68% de NOx et 16% de CO2 de moins, de plus il ne rejette pas de particules. Lors des pics de pollution, les véhicules GPL sont autorisés à circuler, que leur plaque soit paire ou impaire.

A propos du Comité Français du Butane et du Propane

Association de loi 1901, le Comité Français du Butane et du Propane (CFBP) est l’organisation professionnelle de la filière des GPL. Le CFBP représente la filière auprès des différents acteurs politiques et économiques français. En partenariat avec les instances nationales, européennes et internationales, le CFBP contribue à l’élaboration des règles et des normes qui régissent l’exploitation et l’utilisation des GPL. Le CFBP informe le public et les différents services et industries liés aux GPL sur les utilisations et avantages des gaz butane, propane et du GPL carburant sur la sécurité et sur les activités de la profession.